Ismaïl Ould Cheikh Ahmed, le représentant spécial adjoint du secrétaire général des Nations unies en Libye, a entamé, selon le ministère libyen des Affaires étrangères, des consultations avec les belligérants à Tripoli. Objectif : parvenir un cessez-le-feu et trouver des mécanismes de sa mise en œuvre. Avec la Mission d'appui des Nations unies en Libye (Manul) qu'il dirige, il compte « évaluer les besoins humanitaires » et « explorer les options pour soulager les souffrances endurées par les civils innocents et causées par des bombardements aveugles, des déplacements, de graves pénuries alimentaires et la perturbation des services de base ». Et en étroite collaboration avec la communauté internationale qui est très préoccupée par la situation en Libye, où les combats font rage entre de multiples groupes armés à Benghazi et à Tripoli, faire un effort pour atteindre un cessez-le feu « durable et viable ». « Nous appelons toutes les parties à mettre immédiatement fin à toutes les violations du droit international. Nous espérons que les combats cesseront et que les Libyens entameront un dialogue pacifique pour résoudre leurs différends », indiquait récemment à Genève, Ravina Shamdasani, la porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme. Mercredi dernier, le Parlement libyen a demandé aux belligérants d'observer un cessez-le-feu immédiat et sans condition et menacé de prendre des mesures coercitives.