La seconde phase du dialogue intermalien, prévue, aujourd'hui, à Alger, constitue un moment « clé » pour arriver à une paix au Mali, a estimé, hier, le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU, Albert Gérard Bert Koenders, soulignant que l'équipe de la médiation est bien préparée pour l'occasion. « L'équipe de médiation (dans le dialogue intermalien), à savoir l'Algérie, les Nations unies, l'Union africaine et la Cédéao, est bien préparée pour arriver à des progrès dans les négociations prévues aujourd'hui. C'est le moment clé pour le Mali pour aller vers une paix », a déclaré à la presse M. Koenders, responsable de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma). M. Koenders avait eu une séance de travail avec le ministre des Affaires étrangères et les représentants de l'UE et de la Cédéao. Le chef de la Minusma a souligné, à ce propos, que la rencontre était l'occasion pour toutes les parties d'évoluer le progrès réalisé depuis la première phase du dialogue tenue en juillet, faisant part de la satisfaction du secrétaire général de l'ONU pour cet avancement. Il a dit avoir constaté au niveau des groupes armés et du gouvernement « une volonté d'aller de l'avant », ajoutant qu'avec la rencontre d'aujourd'hui, c'est un autre pas en avant pour le Mali d'aller vers « quelque chose d'extrêmement important pour la région, mais aussi pour la communauté internationale et le Conseil de sécurité », a-t-il conclu.