Le ministre malien des Affaires étrangères, de l'Intégration et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, a fait part, hier, à Alger, de son « espoir » et sa « confiance » quant à la possibilité de parvenir à un accord global et définitif dans le cadre du dialogue intermalien, à la veille de la tenue de la deuxième phase des pourparlers. « Nous sommes là pour la seconde phase des pourparlers intermaliens dans l'espoir d'arriver à un accord global et définitif. Nous sommes confiants que nous tenons le bon bout », a déclaré M. Diop, à l'issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra. Evoquant la feuille de route élaborée lors de la première phase des pourparlers, il a mis l'accent sur la nécessité de « consolider les avancées enregistrées et de travailler dans un esprit d'ouverture et de fraternité pour pouvoir vraiment dégager ensemble une vision commune et s'entendre sur les principales questions ». Le ministre malien a ajouté que ces pourparlers « ne seront pas un exercice facile », du fait notamment que le Mali « sort de l'une des plus graves crises sinon la plus grave de son histoire ». « Mais ce qui est important, a-t-il relevé, c'est que, cette fois-ci, nous pensons que les conditions minimales sont réunies pour parvenir à une solution », rappelant, à cet effet, « la volonté claire exprimée par le président malien, Ibrahim Boubakar Keïta, de résoudre cette crise par la voie du dialogue et de la paix ». M. Diop a indiqué, en outre, que les Maliens « ne sont pas seuls » dans cet exercice visant à réaliser la paix et la stabilité, en mettant en exergue le rôle joué par l'Algérie, « pays voisin, frère et ami », a-t-il dit, ainsi que les organisations régionales et internationales. « Ce sont là des éléments qui nous donnent des motifs de satisfaction », a-t-il conclu.