Deux mille nouvelles places pédagogiques seront réceptionnées durant cette rentrée universitaire dans la wilaya de Tlemcen, dont 1.000 à l'annexe de Maghnia, a indiqué, hier, le recteur, le docteur Noureddine Ghouali. A cela s'ajoutent, selon la même source, la réception d'une cité universitaire d'une capacité de 2.000 lits, ainsi que les équipements pour les travaux pratiques (TP) et quelque 40 laboratoires. L'université de Tlemcen, qui dispose actuellement d'un ensemble infrastructurel très important réparti sur plusieurs pôles universitaires, a connu un accroissement important de tous ses effectifs. Aujourd'hui, elle compte plus de 41.000 étudiants. Evoquant l'institut africain de l'énergie, de l'eau et du changement climatique, M. Ghouali a affirmé que celui-ci sera opérationnel dès cette rentrée avec quelque 200 étudiants. Cet institut international, parrainé par l'Union africaine, œuvrera, selon le recteur, à la formation d'experts et de professionnels en master et doctorat des pays du continent dans les différentes disciplines ayant un lien avec les ressources en eau, l'énergie et les changements climatiques. Les objectifs de cet institut, faut-il le rappeler, visent à éliminer la fuite des cerveaux et maintenir de potentiels chercheurs au niveau du continent africain pour répondre aux besoins des pays. Cette structure panafricaine sera constituée d'un réseau de cinq instituts spécialisés. Sa réalisation a été décidée suite à un sommet extraordinaire en Guinée, en 2011. Le choix de l'Algérie pour son accueil n'est pas fortuit. L'Algérie a entrepris plusieurs projets de coopération en énergie renouvelables, notamment avec l'Allemagne. L'institut doit former des experts pour l'Afrique avec des programmes issus des réalités africaines.
