El Djazaïr » qu'organise l'établissement Arts et culture revient à partir d'aujourd'hui. Cette manifestation, joliment intitulée « Nouba Fi Tahtaha », s'étalera jusqu'au 27 septembre. Des troupes musicales se produiront chaque soir en plein air au carrefour des artistes situé au niveau de la Pêcherie. Inaugurée par l'association des Beaux arts d'Alger, le programme verra ensuite le passage, à 20h, d'associations œuvrant à la préservation et à la transmission de la musique andalouse. Elles proviennent de Koléa, Cherchell, Mostaganem, et Blida. D'autres viendront d'autres cités comme Tlemcen, Mostaganem ou Constantine où cette tradition musicale est enracinée. Les promoteurs veulent, à travers cette initiative, multiplier les espaces de rencontres entre ces associations dont certaines ont une notoriété bien assise à l'exemple de « Dar El Gharnatia », ou « El Inchirah ». Depuis quelques années, l'apparition de grandes voix comme Lila Borsali, Behidja Rahel et Rym Hakiki, le foisonnement des activités associatives et l'organisation de nombreux festivals ont redonné vigueur et dynamisme à cette musique injustement cantonnée à des « cercles bourgeois ». L'Orchestre national andalou, dirigé par Samir Boukridira, regroupant une sélection de 18 musiciens de générations différentes, issus des trois régions, dont Leila El Kebir, seule femme dans l'orchestre, et le maître Zerrouk Mokdad, contribue aussi à cette œuvre de préservation et de transmission.