« Il s'agit d'un vaste programme mis en place, dans le cadre de la lutte contre le phénomène de l'envasement des barrages », a précisé Necib dans une déclaration en marge d'une séance consacrée aux questions orales au Conseil de la nation. La réalisation de ce programme est confiée à l'Agence nationale des barrages et transferts (ANBT), qui a été dotée de nouveaux équipements. Le ministre a précisé que les barrages hérités de la période coloniale « sont les plus concernés par ce programme, vu le volume de boue accumulé » . A l'occasion, Necib a rappelé que le gouvernement a inscrit, dans le cadre du programme quinquennal, la réalisation de 84 barrages d'ici à 2019. Actuellement 70 barrages sont en exploitation. Sur la stratégie de son département, le ministre a signalé qu'elle repose essentiellement sur la diversification des ressources en eau, la valorisation des ressources souterraines ainsi que la réalisation de barrages et stations de dessalement et la réhabilitation des réseaux d'assainissement. En outre, « le ministère œuvre à l'amélioration de la distribution de l'eau potable ». A une question sur l'irrigation d'une superficie de un million d'hectares d'ici à 2020, le ministre a reconnu la difficulté pour la réalisation de ce projet « ambitieux qui va assurer la sécurité alimentaire ». Lors de la séance des questions orales, le ministre a rappelé les mesures prises par son département pour faire face au manque d'eau dans la wilaya de Béchar lors de sa dernière visite d'inspection dans cette région. Ainsi, Necib a rappelé que son département a mis en premier lieu, un plan d'urgence qui consiste en la mobilisation des citernes d'eau potable pour alimenter les régions touchées par la sécheresse ainsi que le lancement d'une étude pour la réalisation de six forages de puits. Autre mesure, la prospection des nappes phréatiques dans la région.