Evoquant le prix de l'eau, M. Sellal a tenu à assurer qu'il demeure subventionné par l'Etat. “Les prix ne changeront pas”, a-t-il martelé en mettant l'accent sur la nécessité d'une consommation rationnelle et économique de l'eau, avant d'appeler les citoyens à signaler tout problème au niveau des canalisations, notamment les filtrations. L'alimentation de l'ensemble des communes et quartiers de la capitale en eau potable sera assurée 24h/24h avant la fin 2008, a indiqué, samedi soir, le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal. Invité à l'émission “Forum de la télévision”, M. Sellal a précisé que l'alimentation de la capitale en eau potable h24, prévue initialement début 2009, sera finalement possible au cours de l'année 2008, à la faveur de la réception de plusieurs projets sectoriels au centre du pays. Il s'agit, selon le ministre, du barrage de Taksebt qui alimentera Alger en eau potable, à partir de la fin février, à raison de 150 000 m3/jour, en sus de la station de dessalement du Hamma (un apport de 200 000 m3/j) qui sera réceptionnée le 24 février. Concernant le barrage de Ben Haroun, confronté au cours de ces derniers mois à des problèmes techniques (infiltrations) préoccupants pour les agglomérations riveraines, M. Sellal a tenu, une fois encore, à rassurer sur l'exploitabilité de cette infrastructure qui ne présente aucun risque, les vérifications effectuées sur place par un groupe d'experts internationaux faisant foi, a-t-il argué, avant d'observer que le barrage en question a été conçu de manière à résister à des secousses telluriques d'une magnitude de 9 degrés sur l'échelle de Richter. S'agissant du problème de l'envasement des barrages en raison de l'érosion du sol provoquée par les pluies diluviennes, portant préjudice au rendement des terres agricoles bordant ces infrastructures, le ministre des Ressources en eau a annoncé la récente installation d'une cellule au niveau de l'Agence nationale des barrages et transferts (ANBT) pour la prise en charge de cette question, tout en préconisant le lancement de campagnes intensives de boisement pour éradiquer le problème. Par ailleurs, M. Sellal a déclaré que les services de son département lanceront, prochainement, un programme d'épuration de l'oued El-Harrach, en collaboration avec le groupe français Suez, les premiers tests effectués sur place étant très satisfaisants. Evoquant le prix de l'eau, M. Sellal a tenu à assurer, une fois de plus, qu'il demeurait subventionné par l'Etat. “Les prix ne changeront pas”, a martelé le ministre qui a mis l'accent sur la nécessité d'une consommation rationnelle et économique de l'eau, avant d'appeler les citoyens à signaler tout problème au niveau des canalisations, notamment les filtrations. 35% des communes ne payent pas leurs factures d'eau, pourtant forfaitaires, voire au prix symbolique, s'est étonné le ministre. Abordant le projet de transfert d'eau In Salah-Tamanrasset sur une distance dépassant 700 km, M. Sellal a précisé que ce méga-projet sera d'un apport de près de 100 000 m3/j d'eau potable pour la ville de Tamanrasset et les localités avoisinantes, sur une durée prévisionnelle allant jusqu'à l'an 2040. Rappelant que les nappes phréatiques d'In Salah relèvent de l'intégrité territoriale de l'Algérie, le premier responsable du secteur a indiqué, dans cet ordre d'idées, que des projets de transfert des eaux souterraines des régions du nord du Sahara (Laghouat, El-Goléa, Aïn Sefra...) vers les Hauts-Plateaux seront lancés à partir de 2009. La sécurité hydrique de notre pays est, désormais, à la portée, s'est-il félicité, précisant que cela a été rendu possible grâce à l'orientation vers la diversification des sources d'approvisionnement (barrages, nappes phréatiques, dessalement...). C'est dans cette optique que des projets de réalisation de 13 barrages seront lancés début 2009, a conclu M. Sellal. Synthèse R. N.