La sanction que vient d'infliger la CAF à la JSK continue de faire couler beaucoup d'encre. En effet, si les officiels soutiennent que la JSK a été sanctionnée par la CAF, les dirigeants kabyles soutiennent qu'il n'en est rien. A partir de Mascara où il était en visite de travail, le ministre des sports, Mohamed Tahmi, a indiqué que la sanction infligée par la CAF à la JSK suite au décès tragique du joueur camerounais Albert Ebossé le 23 août dernier, au stade de Tizi Ouzou, est une décision sportive et non politique. Pour Tahmi, « la lutte implacable contre la violence dans les stades doit être l'affaire de tous ». D'ailleurs, avant même que la sanction de la CAF ne tombe, Tahmi a, sur les ondes de la Chaîne I de la Radio nationale, exprimé ses appréhensions. « La JSK, de par les échos qui nous sont parvenus, pourrait faire l'objet d'une lourde sanction », a déclaré le ministre. De son côté, la Ligue de football professionnel a confirmé sur son site la sanction. Dès lors on ne comprend pas comment elle n'en a pas informé la direction du club kabyle dont les dirigeants ont décidé « au cas où la sanction venait à leur être confirmée de faire appel auprès de la CAF ». A rappeler que la JSK n'est pas à sa première sanction du genre de la part de la CAF. Ainsi, la JSK a été suspendue pour deux années à la suite des incidents ayant émaillé la rencontre retour ES Tunis-JS Kabylie des 1/8es de finale de la coupe des champions en 1986 au stade El Minzah de Tunis. Ce jour-là, les dirigeants de la JSK de l'époque, excédés par l'arbitrage, n'avaient pas manqué d'exprimer leur courroux. Tous les appels et les recours introduits par la JSK auprès de la CAF ont été vains.