La firme américaine General Electric, partenaire de Sonelgaz dans le projet de production de turbines à gaz, qui a été lancé ce dimanche à Batna, a présenté aux entreprises algériennes et aux universitaires, à la Safex, son programme IDEA (Industrie et développement de l'entrepreneuriat en Algérie), un programme qui favorise l'esprit de collaboration avec ce groupe industriel à la recherche d'un réseau de fournisseurs locaux, et ce « à l'instar de ce qui existe aux USA », a explique Jeffrey Immelet, PDG de General Electric présent en Algérie pour encourager ce projet le lancement du complexe de Batna. General Electric se propose, à travers cette initiative, de partager son expérience en matière d'innovation avec ses partenaires », dit-on. Le ministre de l'Industrie et des Mines, Bouchouareb, le SG du ministère de l'Energie, le PDG de GE, celui de Sonelgaz ainsi que les ambassadeurs français et américain ont assisté au lancement de cette expérience. Abdesslam Bouchouareb, qui a insisté sur l'innovation, a considéré que l'entreprise est « au cœur de nos préoccupations » dans la nouvelle stratégie industrielle, expliquant les objectifs de la restructuration du secteur public industriel, engagée par le gouvernement. Le partenariat entre General Electric et Sonelgaz ouvre « une nouvelle dynamique », précise-t-il, exprimant la volonté de l'Algérie de « développer ce genre de partenariats avec les grands groupes » comme GE. Pour le SG du ministère de l'Energie, Messili, le programme IDEA est une « opportunité pour développer les compétences algériennes, acquérir de la compétence et de la compétitivité » De son côté, le PDG de Sonelgaz, partenaire de General Electric, Bouterfa, a insisté sur l'objectif d'intégration annonçant deux entreprises que le groupe va créer, prochainement, dans l'ingénierie et les infrastructures, dont une avec l'ENCC (publique) de Relizane pour la fabrication de chaudières. Pour sa part, le grand patron de GE, Jeff Immet, a réitéré l'engagement de la firme US de participer « à l'industrialisation de l'Algérie et à la diversification de son économie » puisqu'elle pourrait aussi « exporter des équipements fabriqués aux standards internationaux ». GE a besoin « d'une chaîne d'approvisionnement solide et tout le monde peut présenter des solutions », dit-il . « L'entreprise va même soutenir ses fournisseurs avec des stages techniques et des fonds de roulement », ajoute-t-il. GE a une expérience de 40 ans sur le marché algérien avec « la création de la société Alesco en 1993, la participation dans l'équipement de l'unité de dessalement de l'eau de mer d'El Hamma, la fourniture d'équipements à Air Algérie et à la SNTF, dans le domaine de la santé aussi », a expliqué le directeur Afrique du Nord et de l'Ouest de la firme américaine, Fredj. Elle souhaite l'agrément dans le domaine de la sous-traitance « d'une centaine de partenaires algériens, des PME qui seront spécialisées dans l'équipement des produits de General Electric ». Ce sera un grand concours sur les innovations lancé avec les compétences algériennes dont des universitaires.