D'emblée, le premier responsable de la structure qui gère les Ligues 1 et 2 est revenu sur l'évènement qui fait le buzz depuis une semaine à savoir l'affaire de l'arbitre assistant Bitam. « Encore une fois je re redis. Je ne connais pas cet arbitre assistant qui m'accuse de l'avoir manipulé. Je me demande pourquoi il n'a pas réagi à temps. Cela veut dire qu'il y a des gens derrière sa sortie médiatique. Il a avancé des choses graves contre ma personne et c'est condamnable. Cette affaire a deux volumes. Le premier est sportif et dépend de la commission fédérale d'arbitrage. Le deuxième me concerne. Dans ce cas, j'enlève ma casquette de président de la LFP car mon nom a été cité et diffamé en l'affichant sur son t-shirt lors d'un match qu'il arbitrait. Bitam a été auditionné par une commission au ministère des Sports et n'a rien montré comme preuves hormis un SMS d'une personne anonyme. Cet arbitre a jeté son maillot et remis son drapeau. Je qualifie cet acte de démission. Il n'a même pas daigné répondre à la convocation de la CFA. Sportivement, il est possible qu'il soit radié à vie. Pour ce qui est de ses accusations, il aura à répondre devant le juge. C'est la justice qui tranchera. D'ici là, je ne veux plus revenir sur cette affaire », a-t-il rappelé, avant d'enchaîner par des précisions sur les sanctions infligées à la JSK par la LNF et la CAF. « Les sanctions infligées à la JSK à savoir la fermeture du stade et le huis clos sont prévues par la réglementation. Concernant celle de priver ses supporters d'assister aux matchs à l'extérieur de leur club, on voulait s'inspirer des textes de la FIFA. Pour ce qui est des sanctions de la CAF, elles sont effectives. Interdire à la JSK de prendre part à la Ligue des champions pendant deux éditions ainsi que le huis clos infligé à l'ESS dans cette même compétition sont sévères comparativement à ce qui s'était passé à Port-Saïd en Egypte et à Cabinda en Angola », a-t-il précisé. L'interlocuteur a abordé le phénomène de la violence dans les stades. « Tout le monde est concerné par la violence dans les stades et chacun doit mettre du sien pour une lutte efficace contre ce phénomène. Vous savez, le football est l'opium de la jeunesse. C'est un défouloir. Si elle n'est pas bien canalisée et prise en charge, on n'est pas à l'abri de dérapages. Des mesures ont été prises afin d'éradiquer cette violence. Le ministère des Sports par le biais de Tahmi exige désormais que les clubs répondent aux conditions basiques du cahier des charges. Je cite par exemple la signature d'une convention avec la direction du stade où le club est domicilié. Je vous annonce aussi que désormais, deux officiers de la DGSN seront rattachés à chaque club pour travailler en étroite collaboration. Cela permettra de mettre la main sur les fauteurs de troubles », a-t-il expliqué non sans donner son avis sur les récents changements d'entraîneurs au RCA et au MCO. « La stabilité garantit souvent de meilleurs résultats. Je lance un appel aux présidents de club pour un peu de retenue afin d'éviter au maximum la valse d'entraîneurs. Je suis persuadé qu'avec moins de violence et plus de stabilité, le niveau de nos championnats sera meilleur », a-t-il conclu.