Auteur d'un bon début de saison avec l'ESS, Hocine Metref vient enfin de voir ses efforts récompensés par cette convocation en équipe nationale en prévision du prochain match amical face au Luxembourg prévu le 17 Novembre. Pourtant, le joueur trouve qu'il méritait d'être appelé en sélection du temps de Saâdane déjà. Comment avez-vous accueilli votre convocation chez les Verts pour le prochain match amical face au Luxembourg ? Inutile de vous dire que je suis très content de cette convocation. Il faut dire que je m'y attendais quelque peu. Je ne vous cache pas que cela fait un bon bout de temps que j'attendais un signe de la part du sélectionneur national, du temps de Saâdane déjà, car j'estime en toute modestie que je méritais qu'on me donne au moins ma chance et ce, compte tenu de l'excellente saison effectuée sous les couleurs de l'ESS. Cela dit, il n'est jamais trop tard pour bien faire. Maintenant que l'occasion m'est donnée, à moi de prouver ce dont je suis capable et que je mérite amplement ma place en équipe nationale. Ce n'est donc pas une surprise pour vous ? Comme je l'ai déjà dit, cela fait longtemps que j'attendais cette convocation, cependant, je tiens à faire savoir qu'aucun membre de la FAF ne m'en avait informé auparavant. Je n'ai appris la nouvelle que juste après la parution de la liste sur le site Internet de la FAF, par le biais des journalistes. Et si Benchikha vous demandait de jouer comme arrière-gauche, vous qui aviez souvent souhaité évoluer au milieu de terrain, votre poste de prédilection ? Moi, je ne suis qu'un joueur et de ce fait mon rôle ne se limite qu'à accomplir ce que l'entraîneur me demande de faire sur le terrain. Je suis à la disposition du coach national et je jouerai là ou il m'alignera. Je pense que Benchikha connaît parfaitement mes capacités. Il ne faut pas oublier que j'étais récemment sous sa coupe chez les A'. L'ESS disputera demain la demi-finale de la coupe de l'UNAF. Comment allez-vous aborder cette empoignade ? C'est une rencontre qui s'annonce difficile surtout qu'on aura à en découdre avec une redoutable formation de l'Olympique de Béja. En plus, il ne faut pas oublier qu'elle est drivée par un certain Rachid Belhout qui connaît parfaitement la maison ententiste. Malgré tout, nous irons là-bas en conquérants.