La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem, a relevé, hier, à Alger, la difficulté de convaincre les déplacés africains de la nécessité de les réunir dans un seul camps « en raison de leur style de vie nomade, faite de déplacements continuels ». « Nous tentons de convaincre les déplacés africains de l'impératif de les réunir dans un seul camp, mais il s'avère que la tâche est extrêmement difficile en raison de leur style de vie nomade, faite de déplacements continuels », a indiqué Mme Meslem dans une déclaration à la presse en marge de la cérémonie d'installation de la commission préparatoire de la Conférence nationale socioéconomique de la jeunesse. La ministre a précisé que les centres d'accueil relevant de son secteur « sont prêts à accueillir les déplacés africains venus de pays frères, fuyant des conditions très difficiles, et ce, dans le souci de garantir leur sécurité et de préserver leur santé », saluant, par la même, « la pertinence de la politique algérienne de solidarité ».
