Photo : Makine F. Le projet d'acquisition de Djezzy, finalisé à la fin 2011, est définitif, c'est ce qu'a affirmé hier le ministre le ministre de la Poste et des Technologies de la Communication et de l'Information, Moussa Benhamadi lors de la deuxième édition du Congrès international sur le développement de stratégie des technologies de l'information et de la communication (TIC), qui s'est ouvert hier à Oran. «Cette question a été abordée clairement par le premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, rappelant qu'un avis d'appel d'offres international a été lancé pour choisir l'organisme devant évaluer le prix de vente », a rappelé le ministre. «Le statut et la forme que prendra Djezzy, une fois racheté, seront précisés par le gouvernement», a-t-il ajouté. Interrogé sur le manque de liquidités, le ministre a affirmé que ce problème s'explique par plusieurs facteurs comme le virement des salaires des travailleurs durant la même période, l'absence d'une culture d'épargne des citoyens et enfin le non recours à d'autres modes de paiement lors des différentes transactions. Pour tenter d'éviter ce type de désagréments il a signalé que plus de 6 millions de carte de paiement ont été déjà distribués au profit des citoyens détenteurs d'un CCP. En outre il est projeté de différer les périodes des opérations de virement pour compenser un tant soit peu cet assèchement dont la première cause est la masse monétaire incalculable qui circule dans le marché informel. Concernant la question des détournements enregistrés dans plusieurs agences postales, le ministre a souligné que «des dispositions ont été prises pour enrayer ce phénomène, notamment par des audits et des contrôles systématiques de toutes les opérations financières». «Toutefois, a-t-il dit, ce phénomène sera réglé avec la généralisation des modes de paiement électronique». Revenant sur le projet Ousratic pour doter chaque famille d'un P.C, M. Benhamadi a affirmé qu'il sera relancé, avec 6 milliards de dinars mis sur la table, en impliquant l'ensemble des acteurs ainsi que les intégrateurs et les assembleurs qui devront coopérer techniquement et financièrement.