La deuxième édition du Congrès international sur le développement de stratégie des technologies de l'information et de la communication (TIC), qui s'est ouvert hier à Oran. En présence de nombreux ministres africains des TIC, d'experts, de chercheurs et dirigeants d'entreprises du secteur, du ministre de la Communication Nacer Mehal et du ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, le ministre de la Poste et des Technologies de la communication et de l'information, Moussa Benhamadi, a donné le coup d'envoi à un congrès qui tend à amorcer une coopération régionale interafricaine. Dans cette optique, M. Mehal a plaidé pour une coopération afin de développer le secteur des TIC non seulement entre les pays africains mais aussi avec l'Asie et l'Amérique Latine. Il a également abordé l'épineux problème du financement des TIC qui se pose et le fossé existant avec le monde occidental. Pour sa part, M. Messahel a réitéré l'importance accordée par l'Algérie aux TIC dans le cadre des programmes du Nepad en précisant son implication à la concrétisation de la liaison par fibre optique Alger-Zinder-Lagos qui aura son impact sur la connectivité dans une vaste zone du continent africain. Pour illustrer cet intérêt, il citera en exemple la désignation du président de la République en tant que membre du sous-comité de huit chefs d'Etat de l'Union africaine chargés de donner une impulsion particulière aux projets d'infrastructures en Afrique, y compris ceux concernant les TIC. Intervenant à partir de Genève, en vidéo conférence, Hamadoun Touré, secrétaire général de l'Union internationale des télécommunications (UIT), a mis, quant à lui, l'accent sur le rôle des pays africains en matière de communication où 40% de la population est connectée.