Les frappes de la coalition ont tué en un mois plus de 500 jihadistes en Syrie, essentiellement des membres de Daech. 464 combattants du groupe extrémiste ont été tués en un mois par les raids de la coalition, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Parmi les victimes des raids figurent par 57 jihadistes du Front al-Nosra (branche syrienne d'al-Qaïda) et 32 civils, dont 6 enfants. La « grande majorité » des combattants de Daech et du Front al-Nosra tués « ne sont pas des Syriens », a précisé l'OSDH. Accusé de crimes contre l'Humanité, visé par des frappes en Irak depuis août et en Syrie depuis fin septembre, ce Groupe islamiste est probablement « l'organisation terroriste la mieux financée », grâce à des revenus pétroliers, à l'obtention de rançons et au produit de rackets, a affirmé le Trésor américain. Les frappes de la coalition visent notamment à freiner la progression de Daech à Kobané, ville frontalière de la Turquie, qui reste encore, selon Washington, contrôlée dans sa majeure partie par les milices kurdes des Unités de protection du peuple.