Il était 16h20, lorsque l'avion spécial, un Boeing 737 de la compagnie Air Algérie, a atterri sur le tarmac de l'aéroport international de Kinshasa. Si le voyage (6 heures 20 minutes de vol entre Sétif et Kinshasa) s'est déroulé dans d'excellente conditions, il n'en fut pas de même au moment d'accomplir les formalités douanières. Les agents de la police des frontières congolaise mettront un temps fou pour apposer le visa d'entrée sur les passeports des Algériens. En fait, les ennuis pour les Sétifiens ne faisaient que commencer d'autant qu'aucun représentant du club congolais n'a daigné se manifester pour accueillir la délégation algérienne, hormis le représentant de la représentation diplomatique algérienne à Kinshasa, Omar Rokia, Hakim Bourahla, un dirigeant ententiste ayant précédé le groupe la veille, ainsi qu'un membre de la fédération congolaise de football. Devant cet état de fait, le patron du club Hacen Hamar ne manquera pas d'exprimer son désarroi notamment lorsqu'il apprendra la deuxième navette mise à la disposition de la délégation algérienne par la fédération congolaise est à la charge des Sétifiens. « Vous pensez que c'est normal qu'on nous impose de prendre en charge les frais de la navette devant transporter les journalistes ? Vous voyez les conditions qu'on rencontre. Pourtant, quand ces clubs viennent chez nous, ils sont accueillis royalement. C'est un accueil indigne d'un club qui s'apprête à disputer la finale de la ligue des champions africaine », s'est-il indigné. Sur le chemin qui devait les mener vers leur lieu d'hébergement, au Grand Hôtel, les joueurs sétifiens vont découvrir l'hostilité des supporters du club local. Un aperçu de ce qui attend les hommes de Kheireddine Madoui ce dimanche au stade Tata Raphael de Kinshasa.