Une délégation du Front des forces socialistes (FFS) s'est entretenue, hier, avec l'ancien chef de gouvernement, Mouloud Hamrouche, et a, à l'occasion, exposé les grandes lignes de son initiative en direction du pouvoir et des partis d'opposition en vue de réunir une « conférence nationale ». Cette rencontre a permis à la délégation du FFS, conduite par Mohand-Amokrane Chérifi, d'exposer les grandes lignes de son initiative en direction du pouvoir et des partis d'opposition en vue de réunir une « conférence nationale », selon une déclaration de Hamrouche, transmise à l'APS. Hamrouche a tenu à rendre un hommage « appuyé » au fondateur du FFS, Hocine Aït-Ahmed et a souligné « le rôle de premier plan joué par le FFS dans l'animation du débat politique et la mise en perspective démocratique du pays ». L'ancien chef de gouvernemlent a également estimé que « toute initiative est louable » et qu'« aucune contribution n'est récusable vu la dimension de la crise », selon la déclaration. Il a rappelé que « l'érosion de la cohésion nationale et la faiblesse de nos structures politiques, économiques, sociales, administratives et gouvernementales obligent à la mobilisation et la contribution de tous en vue d'aboutir à un consensus national nouveau pour chercher et élaborer une solution globale aux différents déficits et faiblesses, pour exprimer une volonté nationale claire, pour pouvoir édifier un Etat national de droit et pour vaincre les multiples formes de déstabilisation, du terrorisme et de délinquance ». Et pour toutes ces raisons, Hamrouche a insisté sur le fait que la « participation du pouvoir, de l'opposition et la garantie de l'Armée nationale populaire sont indispensables pour faire aboutir ce processus ».