Sur un parcours de 42.195 km, le Kenyan Kiplagat Milton Rotich a atteint le premier la ligne d'arrivée avec un temps de 2h09 min et 4 secondes, suivi de l'Ethiopien Cherenou Lawrence avec 2h10 min et 17 secondes. La 3e place est revenue à l'Ethiopien Robi Fikreassefa avec 2h11 min et 27 secondes. Chez les dames, Tadese Metsawot Shankuti a décroché la 1re place avec un temps de 2h37min et 10 secondes, suivie de la Kenyane Retatsega Guelaw avec 2h37min et 20 secondes, alors que l'Ethiopienne Korir Selly Jepkemoi a terminé le marathon à la 3e position avec 2h37:30. Près de 2.000 athlètes issus de 15 nations étaient sur la ligne du départ, fixée près du square Sofia. Les coureurs sont passés par le boulevard Amirouche, la place de la Concorde, El Hamma, le pont des Fusillés, Mohammadia, puis par l'échangeur d'El Hamiz et Dar El Beïda, avant de prendre la direction ouest pour passer par les Bananiers, l'avenue de l'ALN pour se diriger vers Bab El Oued et les Deux-Moulins avant de revenir à la place des Martyrs, puis le siège de l'Assemblée populaire nationale, le point d'arrivée. Dès les premiers kilomètres, ce sont les Kenyans et les Ethiopiens qui ont imposé leur rythme et en prenant de l'avance sur les autres athlètes. Azeddine Chibane a sauvé la face en décrochant la 13e place, réalisant un temps de 2h23 min et 06 secondes. Souad Aït-Salem s'est, quant à elle, classée 6e avec un temps de 2h44 min et 40 secondes. Amar Bouras satisfait de l'organisation Sollicité après la fin du marathon, le président de la Fédération algérienne d'athlétisme, Amar Bouras, a exprimé, hier, sa satisfaction de l'organisation du marathon international à Alger. « Globalement, tout s'est bien déroulé. Il ne faut pas oublier que c'est une première expérience à Alger. Nous avons pu relever le défi et aller au terme de l'épreuve », a-t-il indiqué. Appelé à évaluer les résultats des Algériens, Bouras dira : « Il faut être réalistes, les résultats sont en deçà de nos espérances, à l'exception la 6e place décrochée par Souad Aït-Salem. J'espère que nos athlètes vont à l'avenir améliorer leur classement et surtout leur temps. Ils doivent se retrousser les manches pour au moins arriver à parcourir la distance en moins de 2h20 min. Question talent, nous avons de jeunes athlètes qui peuvent côtoyer le niveau mondial. Mais il faut redoubler d'effort et ne penser qu'au sport de performance. » Interrogé sur le différend avec le président de Sport Events, Abdelmadjid Rezkane, Bouras a précisé qu'il n'a aucun problème avec ce dernier, ajoutant que la FAA a tous les droits pour organiser ce marathon. « Il faut qu'on sache que la Fédération internationale d'athlétisme protège les fédérations. L'organisation de ce marathon est une opération de développement, plus que commerciale », conclut-il.