La lutte contre la corruption en Algérie découle d'une volonté politique «explicite», traduite dans le programme du Président de la République, a souligné le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Tayeb Belaïz, lors de son allocution à la 4ème Conférence de l'Association internationale des Autorités anti-corruption (AACA) qui s'est tenue à Macao (Chine). «La lutte contre la corruption dans mon pays, ne consiste pas simplement en la répression d'un crime, mais découle d'une volonté politique explicite traduite dans le programme du Président de la République, à travers son engagement à renforcer les fondements d'un Etat de droit et à créer un climat approprié pour un développement global et durable», a affirmé le ministre. C'est dans ce sens que M. Belaïz a expliqué que «la priorité a été accordée à la mise en place de textes législatifs et réglementaires qui définissent le cadre général de la politique de lutte contre la corruption», citant à ce sujet la promulgation de la Loi 2006 qui couvre tous les aspects contenus dans la Convention des Nations Unies de lutte contre la corruption. Il a souligné, à ce sujet, qu'un intérêt «particulier» a été accordé à la formation des magistrats, des personnels chargés de l'application des lois et des auxiliaires de justice au niveau des écoles et instituts nationaux ainsi qu'aux programmes de coopération bilatérale et multilatérale. Il a évoqué, aussi, la révision du Code de commerce, du Code des marchés publics et du Code des douanes ainsi que le renforcement du dispositif relatif à la prévention contre le blanchiment d'argent.