La conférence nationale sur le développement économique et social a clôturé, jeudi dernier, ses travaux par l'adoption de recommandations visant l'amélioration du climat des investissements, sans omettre la nécessité de donner du punch au partenariat entre les opérateurs économiques. Sur le climat des investissements, les participants ont recommandé la révision du mode d'allocation de la ressource foncière, d'en élargir l'offre au profit des investissements industriels et d'accélérer le programme de réhabilitation des zones industrielles existantes et la mobilisation des actifs dormants, l'amélioration des services bancaires par le développement de l'ingénierie bancaire, le raccourcissement des délais d'examen des dossiers, la décentralisation et la diversification de l'offre et des sources de financement, la mise en œuvre des mesures nécessaires à l'instauration d'une concurrence saine et loyale pour l'élimination de tout acteur du marché informel et l'établissement d'un système fiscal qui assure l'équilibre entre une charge fiscale supportable par les entreprises et les exigences du financement du service public. Sur les outils d'amélioration et d'évaluation du climat des affaires, il a été préconisé la mise en place d'un plan d'actions d'amélioration du climat des investissements ayant valeur contraignante pour tous les acteurs. Concernant l'investissement productif, notamment le chapitre relatif à l'ingénierie et à la gouvernance et le développement humain, les recommandations ont porté sur l'impératif de soutenir le processus d'autonomie des entreprises publiques, la clarification du mode de désignation des dirigeant des entreprises, l'élargissement des conseil d'administration à des compétences externes, la mobilisation des compétences de la diaspora, la mise en place d'un système national d'information industrielle et l'intégration et le développement de la sous-traitance. Il a été, également, conseillé de procéder à l'analyse des coût/bénéfices par la mise en place d'indicateurs de gestion appropriés, de développer la veille et l'intelligence économique et la mobilisation de l'intelligence par des think tank au sein des institutions clés. Considérant que le secteur minier est créateur de richesse, les participants ont recommandé d'intensifier la valorisation des ressources minérales et d'identifier les filières industrielles prioritaires à encourager. Et pour impulser la politique industrielles, il est préconisé de mettre en place un conseil national du développement industriel et une agence nationale pour le développement industriel qui coordonne tous les autres services d'appui. S'agissant du partenariat public et privé national et national-étranger, il est conseillé de stabiliser le cadre réglementaire et légal régissant la réalisation de partenariat et la création d'une institution de médiation et d'orientation et de conseil qui sera chargée de proposer les améliorations des procédures de gestions des partenariats. Comme il a été préconisé de dématérialiser l'acte de création des entreprises dans le cadre du e-gouvernement