Alors que les directeurs des ESPS (hôpitaux) de Tigzirt et Aïn-El-Hammam ont été relevés de leur fonction pour dysfonctionnement dans leur gestion, a-t-on appris de sources proches de la DSP locale, deux autres structures sanitaires ont connu des changements à la tête de leur direction. En effet, les directeurs de l'ESPS de Larbaâ Nath Irathen et de l'EHS en gynéco-obstétrique, Mme Ifrène et M. Amrar, ont permuté dans leur poste. Si pour Amrar, l'ESPS de Larbaa Nath Irathen n'a point de secret pour lui, pour avoir déjà exercé les mêmes fonctions au sein de cette structure par le passé, ce n'est pas le cas de la nouvelle responsable de la clinique Sbihi-Tassadit, qui avait aussi occupé le poste de directrice des ressources humaines au CHU Nedir-Mohamed de Tizi Ouzou. Et pour cause, c'est un travail titanesque qui l'attend lorsque l'on connaît toutes les difficultés auxquelles est confrontée, au quotidien, cette clinique d'une capacité de 80 lits, mais qui accueille parfois le triple de ses capacités du fait de sa vocation régionale, et ce, en l'absence dans les wilayas de Bejaia, Bouira et Boumerdès de gynécologues et d'obstétriciens et, surtout, d'un plateau technique pour conduire un accouchement à risques, notamment pour les primipares (premier accouchement). Cette clinique, de l'avis de nombreux spécialistes, devrait être rattachée au CHU de Tizi Ouzou pour lui permettre de disposer de plus de personnel médical spécialisé. En outre, la formation hospitalo-universitaire permettra aussi de créer autour de cette clinique des pôles de gynéco-obstétrique au niveau des ESPS et polycliniques avec une gestion rigoureuse des gardes médicales. D'ailleurs, nombreux sont les observateurs qui voient le changement de statut de cette clinique comme une planche de salut. Et surtout une prise en charge réelle des préoccupations des personnels et des patientes qui a fait souvent la une des journaux pour justement des problèmes liés à la prise en charge des parturientes.