Il est l'un des dignes représentants de la natation algérienne et de la famille Djendouci. D'année en année, il évolue pour devenir l'un des meilleurs athlètes de l'équipe nationale. Ryad Djendouci pratique la natation depuis l'âge de 5 ans. Né le 8 janvier 1988 à Alger, il a fait un passage à l'OCA, au CRB, au PTT, au MCA et à l'USMA, avant d'atterrir au Groupement sportif des pétroliers. Ce parcours n'était pas possible sans l'aide de formateurs qui lui ont permis de corriger ses lacunes pour figurer parmi les experts du dos. « Je dois beaucoup à l'entraîneur Mustapha Bouchendouka des PTT. Grâce à lui, j'ai pu acquérir un savoir-faire et une base solide pour me spécialiser dans la nage du dos. C'est un encadreur qui a beaucoup donné à la discipline, permettant l'éclosion de plusieurs jeunes athlètes », souligne-t-il. Détenteur de plusieurs records nationaux, dont celui du 50 m dos dans un bassin de 25 m avec un temps de 26 secondes et 28/100, Djendouci s'est distingué à maintes reprises comme champion d'Algérie et dernièrement champion arabe en seniors. Sur le plan continental, il a décroché une médaille de bronze en individuel et une en vermeil dans le relais. A 26 ans, il rêve d'offrir des titres internationaux à l'Algérie. « Je nage depuis 7 ans en seniors. Après chaque succès, je garde les pieds sur terre. La natation reste un sport qui évolue à grande vitesse. J'ai encore des années devant moi pour au moins côtoyer le niveau mondial », estime-t-il. Au sujet des difficultés, Djendouci a évoqué le problème de l'infrastructure qui, selon lui, est un frein pour le développement de la discipline. « Ce n'est pas normal que l'équipe nationale n'ait pas encore sa propre piscine. C'est inconcevable que les piscines ne soient pas dotées de salles de musculation. Sans ces deux aspects, nous ne pourrons pas améliorer notre niveau. Dans les pays du gotha olympique et mondial, c'est le strict minimum. Globalement, il y a un manque de moyens. Les efforts de la fédération ne suffissent pas toujours », pense-t-il. Malgré les carences, Djendouci n'est pas découragé. « J'ai toujours été un battant qui a pu se surpasser. Je vais aller jusqu'au bout et pourquoi pas terminer ma carrière avec un exploit international », espère-t-il. Interrogé sur ses modèles, Djendouci a cité le champion tunisien Oussama Mellouli qui est « une légende qui mérite tout le respect pour son long parcours décoré de titres continentaux, mondiaux et olympiques ».