En prévision du prochain championnat d'Afrique des nations, que la capitale du Kenya (Nairobi), accueille à la fin du mois d'août, nos nageurs et nageuses sont mis dans les meilleures conditions pour se préparer à la piscine du 5-Juillet au complexe Mohamed-Boudiaf et celle de Sonatrach à Hydra. Il faut admettre que durant ce mois sacré il est difficile de maintenir ou d'augmenter la charge d'entraînement. En dehors de cela, les techniciens sont préoccupés par le problème de l'altitude qui ne manquera pas de se poser sur place à Naïrobi. La compétition se déroulant à plus de 1600 m d'altitude, il va falloir que l'athlète s'habitue à cette altitude. Les entraîneurs nationaux, Mouloud Bouchendouka, Salah Chébaraka et Lyès Nefsi, qui ont arrêté une liste de 12 nageuses et nageurs, ne redoutent, cependant, pas cette problématique de l'altitude. Ils mettent les bouchées doubles pour cet évènement majeur, avec un autre regroupement prévu à Ifrane, en altitude, au Maroc. Pour Mouloud Bouchendouka, «la préparation se déroule normalement. Pour faire face à la chaleur et aux conditions du mois sacré nous sommes obligés de consacrer la journée au travail physique et à la musculation légère et spécifique et le soir à celui du plan de charge dans l'eau». Il faut signaler que le championnat d'Afrique du Kenya verra la crème de la discipline y prendre part, à l'image des Sud-Africains, Kenyans Zimbabweens, Tunisiens et Egyptiens, de retour de Londres, où ils auront pris part aux Jeux Olympiques. Les trois coachs nationaux comptent sur cette compétition pour lancer dans le bain une nouvelle génération de nageuses et nageurs avides de se mesurer aux ténors de la discipline. Bon nombre de ces athlètes n'ont pas encore 17 ans, ce qui est de bon augure pour l'avenir de la natation algérienne.