Le président du Conseil constitutionnel, Mourad Medelci, a indiqué que « les avancées enregistrées en matière de droit constitutionnel sont aujourd'hui, une réalité palpable ». La conférence scientifique africaine sur « l'évolution du droit constitutionnel en Afrique » s'est ouverte, hier, à Alger, avec la participation des présidents de cours, de conseils constitutionnels et d'institutions équivalentes membres de la Conférence des juridictions constitutionnelles africaines. Etaient présents à la séance d'ouverture des travaux de la rencontre, le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, le ministre des Relations avec le Parlement, Khalil Mahi, et le président du Conseil national économique et social (Cnes), Mohamed-Seghir Babes. Mourad Medelci a indiqué que « les avancées enregistrées en matière de droit constitutionnel sont aujourd'hui une réalité palpable ». Selon lui, ces avancées « contribuent à créer les conditions de mobilisation significative pour l'ancrage de la culture des droits de l'Homme et de la démocratie comme préalables à la consolidation de la primauté du droit et à la stabilité en Afrique ». Le président du Conseil constitutionnel a estimé que « la démarche de paix et de réconciliation nationale initiée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a permis au pays de tourner la page d'une séquence douloureuse de son histoire et de renouer avec le progrès et la modernité ». Il a rappelé, en outre, les amendements de 2002 et de 2008 qui ont successivement contribué à renforcer les composantes de l'identité nationale par la reconnaissance de tamazight en tant que langue nationale et l'augmentation des chances de la représentation des femmes au sein des assemblées élues. Le président du Conseil constitutionnel a affirmé que « l'Afrique, sous l'égide de l'Union africaine, poursuivra la démarche de consolidation des mécanismes liés à la force du droit et son applicabilité ». Pour sa part, le président de la Conférence des juridictions constitutionnelles africaines, Théodore Holo, qui est également président du Conseil constitutionnel béninois, a rappelé que c'est à l'initiative de l'Algérie que « les juridictions constitutionnelles africaines ont décidé de créer en 2010, un espace de justice constitutionnelle en Afrique, relevant que l'Algérie « a pris sur elle de fédérer les institutions constitutionnelles arabes et africaines ».