La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, a souligné, hier, à Alger, l'importance de la formation continue des enseignants pour assurer un enseignement de qualité aux élèves, notamment ceux du primaire et du moyen. « Il est très important d'assurer une formation continue aux enseignants pour parvenir à dispenser un enseignement de qualité aux élèves », a déclaré Mme Benghebrit à la presse lors d'une visite au lycée des Bannaniers (est d'Alger), en marge de la clôture de l'examen final de la promotion des professeurs d'enseignement moyen (PEM) et des maîtres d'école primaire (MEP). Elle a assuré que ceux qui ne réussiront pas à cet examen auront la possibilité de le repasser à partir de janvier prochain avec une session de rattrapage de trois mois, précisant que cette formation n'est pas une « corvée » mais elle est plutôt au bénéfice des enseignants et des élèves. La ministre de l'Education a ajouté que 4.000 enseignants ne se sont pas inscrits au concours de promotion, précisant qu'ils ont jusqu'à 2015 pour le faire, sinon ils perdront la possibilité de passer au grade supérieur. « Vous avez fait preuve de responsabilité et de rigueur en acceptant de vous soumettre à cette formation pour avoir un grade supérieur », s'est-elle félicitée. Quelque 46.000 PEM et 24.000 MEP ont passé cet examen de promotion, entamé vendredi dernier à l'échelle nationale pour avoir une promotion à un grade supérieur, a-t-elle dit, ajoutant que 101.000 enseignants avaient déjà bénéficié d'une promotion en 2012. Cet examen entre dans le cadre de la mise à niveau des enseignants du primaire et du moyen pour avoir le niveau universitaire afin d'avoir l'équivalent d'une licence. Ces derniers avaient suivi une formation d'une année à l'Université de la formation continue pour concourir à cet examen, a précisé, à l'APS, le directeur de la formation au ministère de l'Education nationale, Ahcène Labsir. Interrogé sur le comportement irresponsable des élèves dans certains établissements scolaires, créant ainsi l'anarchie et perturbant le déroulement des cours, Mme Benghebrit a indiqué que ce comportement « très grave » dénotait la présence d'un problème au plan de la discipline des élèves. « C'est un comportement limité, mais nous avons les conseils de discipline pour y remédier et nous sommes en train d'intégrer dans la formation des enseignants, la gestion de la classe », a-t-elle rassuré.