Case départ ! C'est quand un suspense brisé replace la scène dans d'autres inconnues et interrogations. C'est-à-dire que le verdict n'est pas prononcé. Reporté par la force du tirage au sort, contraignant les fans des Verts, les joueurs, le staff technique, les responsables et la presse à réagir presque à l'unanimité par des « Si » et des suppositions. Il est vrai que le tirage au sort de la CAN-2015 a casé l'Algérie dans un carré d'as. Mais pour ceux qui savent raison garder, cette « main » qui a dessiné le groupe « C » (Ghana, Algérie, Sénégal, Afrique du Sud) ne devrait pas être maudite mais bien « serrée » par tous les Algériens, les Verts surtout, pour mesurer, voire jauger, nos capacités de nous transcender dans les situations les plus ardues, celles des défis. L'Algérie n'a pas le droit de trembler alors qu'elle chapeaute le classement Fifa concernant le continent africain et jouit du statut d'un mondialiste qui a fait souffrir l'Allemagne vainqueur du Mondial. Exit la peur. Exit la confiance. Dans les deux cas, l'Algérie n'a aucun choix que celui de s'affirmer ou de disparaître et signer cette « étiquette » d'une équipe qui ne gagne que dans les groupes faibles. Alors merci le tirage au sort qui a fait dire à Feghouli : « On va jouer... trois finales » pour qualifier le groupe. Nous, nous dison tant mieux et sommes tentés d'appuyer que gagner contre les trois du groupe C propulserait l'Algérie en finale pour soulever le trophée comme le soutient l'ex-international Mustapha Kouici même si ce n'est pas le même avis (sur une autre chaîne privée) du maestro Madjer qui n'a pas voulu pronostiquer sur les prétendants à la qualification dans le groupe C, se contentant de mettre les quatre équipes sur le même fil de départ. Bencheïkh a choisi le Ghana et l'Algérie tout en prévenant que tout peut arriver. Mais Madjer a pronostiqué le Cameroun pour gagner la coupe pendant que Bencheïkh opte pour le Ghana. Nos stars ne voient pas l'Algérie championne. Avis autorisés que nous ne souhaitons pas même si la tâche des Algériens de Gourcuff relève des travaux d'Hercule. Car, en passant le premier tour face aux ténors, la suite du parcours sera parsemée de véritables... « monstres »... Cessons de réfléchir avec le... cœur et ouvrons les yeux sur cette CAN qui nous ligote les bras depuis l'apothéose du temps du défunt Kermali en 1990. La CAN-2015 en Guinée-Equatoriale débute dans le groupe de la « mort ». Mais même si l'on évite la casse, la suite est tout aussi dangereuse quand on sait que dans les autres groupes potentiels qualifiés auront pour noms, le Cameroun, la Côte d'Ivoire, la Tunisie, le Congo, le Gabon et même le Ghana que les Verts pourraient retrouver en demi-finale ou en finale. Et, si les opinions sont partagées sur fond de peur et de panique, le ton est presque, de même couleur chez les analystes et la presse en général, pourquoi toute cette frilosité « subite » alors qu'« on » se prenait pour la tête du continent. Un arrêt sur image que les joueurs devront zapper. Car, qui veut aller loin ménage sa monture. Ce groupe est costaud. C'est la meilleure case pour une « bagarre » sur le terrain. Un groupe « test-grandeur nature ». Une phase finale, c'est un parcours long et presque fermé dans le temps et dans l'espace. Une période stressante, souvent monotone quand les calculs se compliquent. Ne s'en sortent que ceux qui ont les reins solides. C'est l'exigence dans le groupe des Verts.