Photo : Lylia M. Après une absence qui a duré deux années, le cirque Amar il Florilegio a posé son chapiteau pour la troisième fois en Algérie pour une tournée de 2010 à 2011. Celle-ci touchera pas moins de 23 villes. «Dans les petites villes, nous camperons pendant 15 jours, 3 semaines pour les grandes villes et 1 mois pour Alger», a indiqué hier Mme Isabelle Gillier, directrice adjointe de la Eurl cirque Amar, lors d'un point de presse à Alger. Amar Il Florilégio s'est déjà produit à Skikda, El-Tarf, Souk Ahras, Batna et Oum El-Bouaghi. Pour Alger, l'endroit où se dressera le chapiteau n'est pas encore choisi. «On hésite entre le Caroubier et le parking du parc zoologique et des loisirs de Ben Aknoun». Le prix du billet varie selon les places choisies : 1000 dinars pour les loges qui comptent 90 places ; 800 dinars et 600 dinars pour les autres places sur les gradins. Quant aux enfants, leur place est gratuite s'il ne dépasse pas 1 mètre de taille. «Au moment d'acheter le ticket, une toise est placée juste à côté de la caisse pour la vérification», a expliqué Mme Gillier. Ces tarifs sont justifiés par les frais «énormes pour l'entretien des animaux, l'achat du matériel et le payement des salaires des 70 employés», souligne la directrice adjointe qui précise, que seuls trois sponsors parrainent le cirque. Concernant le spectacle lui-même, Mme Gillier a annoncé que de nouveaux numéros sur le thème de l'eau sont préparés pour le public algérien. A titre d'exemple les otaries font leur apparition pour la première fois dans un show de quelques minutes. Par ailleurs, le nouveau chapiteau sera doté d'un nouveau système hydraulique pour le spectacle sur l'eau qui nécessite 100.000 litres d'eau. Le numéro du funambule, par exemple, sera revisité avec en plus un combat de sabre sur le fil. «Les Algériens sont un bon public féru de spectacle de cirque, chaleureux et enthousiasme pour toutes les nouveautés présentées par la famille Togni», estime Mme Gillier. La responsable a, par ailleurs, tenu à rendre hommage à l'équipe vétérinaire de Batna qui a sauvé une lionne d'une mise bas difficile. Son bébé était coincé dans le ventre de sa mère qui allait mourir n'eut été l'intervention des vétérinaires dépêchés sur les lieux. Malgré le manque d'expérience dans le domaine des félins, ils ont accompli un travail professionnel sans recourir à la césarienne.