Le développement du crime organisé, notamment le terrorisme, constitue « l'un des défis des chefs arabes de la police dans l'avenir », a déclaré, jeudi, le DG de la Sûreté nationale (DGSN), le général major Abdelghani Hamel. Le responsable de la police qui s'exprimait, jeudi, dans une allocution lue par le directeur de la communication de la police, le commissaire divisionnaire Djilali Boudalia, à l'occasion de la célébration de la fête de la police arabe, a signalé que le crime transfrontalier est lié à d'autres formes de criminalité, dont le blanchiment d'argent, le trafic d'armes, de drogue et aussi la corruption « qui finance ces crimes » d'où la nécessité de mise en place de nouveau mécanismes de lutte contre le crime transfrontalier et le renforcement de la coopération sécuritaire entre les pays arabes. « Certains pays arabes sont confrontés à de nouvelles menaces, ce qui nécessite l'échange des expériences, de renseignements et le renforcement de la coordination sécuritaire », a précisé le DGSN. En outre, le général-major Hamel a insisté sur la nécessité d'une prise de conscience et la mesure du danger « afin de pouvoir déjouer les plans criminels et terroristes qui menacent la paix et la sécurité dans la région arabe et la prévention de ses attentats », a-t-il soutenu. Le DGSN est revenu sur les recommandations de la 38e réunion des chefs arabes de la police, organisée la semaine dernière en Tunisie, qui a adopté la nouvelle stratégie sécuritaire arabe et le plan exemplaire arabe pour le renforcement des capacités des services de sécurité. Le DGSN a affirmé que le respect et la promotion des droits de l'homme constituent une priorité du corps de la police, citant les mesures prises au niveau des commissariats, notamment lors de la garde à vue. Le général-major Hamel a également rappelé les efforts consentis, depuis sa désignation à la tête de l'institution, pour l'amélioration de la situation socioprofessionnelle des fonctionnaires de la police.