Le jour de l'Aïd reste une fête particulière pour tous les musulmans du monde entier. Elle est synonyme de joie, de gaieté. Cette fête permet aux gens de se revoir, de se rappeler les êtres chers qu'ils ont perdus, de penser aux malades… Je vais vous raconter comment se prépare cette occasion à l'hôpital Néfissa Hamoud, ex-Parnet. La plupart des malades vont êtres libérés pour pouvoir être auprès de leurs familles sauf ceux dont l'état de santé ne le permettrait pas ou bien ceux qui habitent loin et qui ne peuvent rentrer chez eux. Généralement, l'ambiance est différente d'un service à un autre. Dans les services de pédiatrie et de chirurgie infantile, plusieurs associations et bénévoles se précipitent pour apporter la joie aux cœurs des enfants malades en leurs apportant des cadeaux et en organisant des animations par des clowns. Les enfants durant ces jours bénéficient de l'attention qu'ils devraient avoir en permanence… Dans le service de cardiologie, l'ambiance est toute autre. La plupart des malades sont des vieux dont l'état de santé est précaire, les médecins veillent à ce que ces malades ne fassent pas d'écart de régime tout en permettant à la famille de leur rendre visite toute la journée pour sentir l'ambiance festive. Même les enfants auxquels on interdisait tout accès à ce service ont pu voir leur père, leur mère ou leurs grands-parents. Les bouts de choux aux nouveaux habillés de l'Aïd étaient comme des rayons de soleil dans l'obscurité d'un service hospitalier.