La préservation de la biodiversité était au centre des travaux d'un atelier de recherche ouvert, hier, à Illizi, dans le cadre d'un projet national de conservation de la biodiversité. Cet atelier de deux jours devra consolider l'action de la chaîne nationale élargie aux parcs culturels du pays, notamment au volet de gestion efficace et maîtrisée des écosystèmes des ressources biologiques, en plus de la lutte contre la dégradation des sites pour la préservation de la diversité au niveau des parcs du Tassili et de l'Ahaggar, ont indiqué les organisateurs. Réunissant des représentants du ministère de la Culture, du Fonds international de l'environnement et d'autres secteurs d'activité, cet atelier devra permettre de faire le point et d'évaluer les acquis ayant trait à la biodiversité réalisés au titre du programme quinquennal de développement 2010 -2014, a expliqué le directeur du projet, Salah Amokrane. Le directeur du patrimoine au ministère de la Culture, Mourad Batrouni, a passé en revue les phases d'exécution de ce projet ciblant trois sites touristiques dans la wilaya d'Illizi, dont les sites de Madek, Anhaf et Tihodin, en première phase, en plus de deux sites implantés dans l'Ahaggar. Dida Badi, chercheur au centre national de recherche en sciences humaines et anthropologies, a abordé les services écosystémiques dans la région du Tassili N'Ajjer, mettant en exergue l'importante préservation des zones naturelles à intérêt mondial qui reflètent la culture et l'histoire de la région, à l'instar du site « roche du sabre » situé dans la région d'Ihrir, dans la wilaya d'Illizi. Cette rencontre devra permettre également aux participants d'examiner des volets liés à l'apport financier national, la gestion du fonds dans le cadre de la mise en œuvre des directives de la stratégie de conservation de la biodiversité dans le parc du Tassili N'Ajjer et des projets de développement social des sites prioritaires, a-t-on ajouté.