Ce pacte constitue « un engagement ferme des partenaires économiques et sociaux pour la concrétisation des objectifs du programme de développement 2015-2019 » et consacre « l'entreprise comme lieu de création de richesse et d'amélioration du pouvoir d'achat des travailleurs et moyen de remporter la bataille nationale de création d'emploi », a rappelé le chef de l'Etat dans un message à l'occasion du 12e congrès de l'UGTA, lu par Mohamed Ali Boughazi, conseiller à la présidence de la République. Dans ce cadre, le président Bouteflika a estimé que ce congrès intervenait à un « moment particulier » caractérisé par le lancement du programme quinquennal 2015-2019 pour lequel il est attendu de l'UGTA « un rôle de première importance » dans la mobilisation des travailleurs en vue d'atteindre les objectifs retenus, dans le respect de leurs droits fondamentaux et la consolidation du système national de protection sociale. « C'est pourquoi, les investissements, d'action des entreprises publiques, privées, nationales et étrangères, l'intervention de tous les acteurs au développement, n'auront de signification réelle et de portée utile que s'ils s'inscrivent résolument dans cette perspective », a-t-il souligné. Evoquant les bouleversements aux plans économique, social et politique intervenus dans le monde, le chef de l'Etat a indiqué que, par leur impact sur l'Algérie, ils nous imposaient « la plus grande vigilance dans la défense et la sauvegarde de l'indépendance économique du pays et dans le maintien des valeurs de justice sociale et de solidarité de notre société ». A ce titre, il a exprimé sa conviction que l'UGTA « n'épargnera aucun effort pour relever les défis et les enjeux que comporte la construction d'une économie compétitive et diversifiée reposant sur le dialogue et la concertation et assurant une répartition équitable des fruits du développement entre toutes les couches de la société ». Auparavant, le président Bouteflika avait rappelé le rôle de l'UGTA aussi bien lors de la lutte de libération nationale que durant la période post-indépendance marquée par « la reconstruction du pays libéré ». « L'UGTA a œuvré sans relâche à la consolidation de la paix et a défendu les intérêts de la nation tout en contribuant à l'édification du pays et à l'aboutissement des réformes engagées sur les plans économique et social », a-t-il affirmé. Outre ceci, « l'UGTA a toujours assumé, comme hier, en portant la lutte du peuple algérien sur la scène internationale à travers les fora syndicaux internationaux, un rôle important aux plans international et régional où elle a eu à défendre les grandes orientations nationales, notamment au sein de l'Organisation internationale du travail », a-t-il ajouté. Le chef de l'Etat a relevé également que l'UGTA « a constamment contribué à la concrétisation des objectifs des différents programmes de développement économiques et sociaux mis en œuvre depuis l'indépendance ». Dans ce contexte, il a souligné que le rôle de la centrale syndicale s'est traduit dans le dialogue social « en tant qu'instrument privilégié de préservation d'un climat social stable et serein, propice à l'aboutissement des efforts de développement et de construction d'une économie productrice créatrice de richesse et d'emploi au service de la population ». A ce titre, le président Bouteflika a salué l'action de l'UGTA « pour le maintien de la paix et de la cohésion sociales, dans le contexte difficile que traverse notre région depuis quelques années, permettant ainsi », a-t-il ajouté, de « maintenir la dynamique de développement enclenchée depuis le début des années 2000 et de poursuivre l'amélioration des conditions de vie des travailleurs et de la population ».