Le chef de l'exécutif local a précisé dans un entretien à l'APS que les trois infrastructures culturelles citées « abriteront l'essentiel des manifestations programmées dans le cadre de ce grand événement culturel ». L'hôtel Marriott sera réservé aux hôtes de marque de la ville des ponts, aux côtés d'autres infrastructures hôtelières déjà opérationnelles, en attendant l'achèvement des travaux de réhabilitation et de requalification des hôtels Panoramic et Cirta. Des travaux prévus pour être respectivement livrés en mai et en novembre 2015, a ajouté Ouadah. Soulignant l'importance des projets d'accompagnement inscrits au profit de la wilaya à l'occasion de ce rendez-vous culturel majeur, le wali a ajouté que les actions d'aménagement entreprises au niveau de trois lieux de culte de la ville, dont la grande mosquée Emir-Abdelkader, des zaouias, en plus de la réalisation de six annexes de la maison de la culture dans des chefs-lieux de daïra, et de la restauration du théâtre régional seront également « au rendez-vous ». Ouadah qui a affirmé que son staff administratif œuvre « sans relâche » pour assurer un accompagnement efficient à cette manifestation en matière de renforcement des infrastructures de base, a révélé que les projets de doublement de la route nationale (RN 5) près d'Aïn Smara et de mise à niveau du doublement de la RN 3, au quartier de Bab El Kantara, et la réhabilitation de l'axe reliant le quartier Kouhil-Lakhadr (Djenane Zitoun) à l'aéroport international Mohamed-Boudiaf seront également réceptionnés. Le pont dit des étudiants et la passerelle en pierre traversant le Rhumel, pour relier le boulevard de la Soummam à la RN 79 seront également livrés avant le lancement de la grande manifestation culturelle devant être inaugurée le 16 avril prochain, selon le même responsable. Entre avril 2015 et avril 2016, période durant laquelle la manifestation doit se tenir, la wilaya réceptionnera le pavillon des expositions, la bibliothèque urbaine supérieure, la Médersa (convertie en centre dédié aux figures historiques et culturelles de Constantine), l'ex-résidence de la wilaya élevée au rang de centre des arts, et l'ex-Monoprix transformé en maison des artisans et des artistes. Abordant le volet de la réhabilitation de la vieille ville, « partie importante de l'identité de la cité », le chef de l'exécutif local a souligné qu'il s'agit d'un projet « ambitieux mais complexe ». Il reste, selon Ouadah, que la manifestation culturelle aura eu le mérite d'avoir « provoqué un déclic » autour de la réhabilitation d'une « partie de la mémoire de la cité bimillénaire ». Le wali de Constantine qui a affirmé que tous les travaux de restauration « requièrent du temps et de la patience, même dans les pays les plus développés », a soutenu que le projet du renouveau de la vieille ville sera « un chantier ouvert aux visiteurs » tout au long de l'année vouée à « Constantine, capitale 2015 de la culture arabe ». L'enjeu, a-t-il souligné, est de « valoriser l'histoire de la ville et sensibiliser les citoyens aux efforts déployés pour le renouveau de son patrimoine architectural ». Insistant sur le fait que cette grande manifestation internationale « signe la renaissance de l'antique Cirta sur tous les plans », le wali s'est attardé sur « les retombées » de la « fête grandiose » pour affirmer que l'événement permettra, entre autres, « la création de centaines de postes d'emploi ». La gestion de ces nouvelles réalisations, leur pérennisation et leur rentabilisation, au-delà de la durée de la manifestation culturelle, requiert des « centaines de compétences locales et de multiples profils », a-t-il conclu.