Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, a affirmé, hier, que les dispositions prévues par l'actuel code pénal commettaient certaines formes de violence faite aux femmes, d'où la nécessité de son adaptation à travers l'amendement de certains de ses articles et la rédaction de nouvelles règles criminalisant ces violences, indique un communiqué de l'Assemblée populaire nationale (APN). « Même si elles assurent une protection pénale à la femme contre toute forme d'agression, les dispositions actuelles du code pénal omettent certaines formes de violences corporelle, verbale, sexuelle et économique faites aux femmes », a indiqué Louh, qui présentait le projet de loi amendant et complétant l'ordonnance n° 156-66 du 8 juin 1966 portant code pénal, devant la commission des affaires juridiques, administratives et des libertés de l'APN. A cette occasion, le ministre a préconisé l'adaptation du code pénal à travers l'amendement de certains de ses articles et la création de nouvelles règles criminalisant ces violences.