Des assouplissements des démarches administratives seront opérés par l'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes (Ansej) et des réunions de travail seront organisées entre le ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication (PTIC) et celui du Travail pour élaborer les modalités de financement des jeunes entrepreneurs, dont les produits sont « immatériels », ont annoncé, hier, à Alger, les deux ministres lors d'une visite au cyberparc de Sidi Abdellah. Interrogée sur la question lors d'une conférence de presse, la ministre de la Poste et des TIC, Zohra Derdouri, répondra : « Des réunions auront lieu entre le ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication et celui du Travail pour voir comment aider ces start-up spécialisées dans les TIC. » Pour sa part, le ministre du Travail, Mohamed El Ghazi, a signalé que le directeur général de l'Ansej a parlé d'un début de prise en charge de ce genre de jeunes entrepreneurs dont le produit est immatériel. D'ailleurs, pour mieux faire connaître ces entreprises, un salon de la start-up sera organisé en février prochain, en présence des banques qui participeront également à un atelier sur le financement de ce genre d'activité. Cet aspect a été soulevé par les jeunes entrepreneurs qui ont présenté leur start-up lors de la visite des deux ministres. Ils ont mis l'accent sur le financement de la ressource humaine et les licences de logiciels. Cette ressource humaine « hautement qualifiée » travaille sur des solutions informatiques de pointe et innovantes, ont-ils souligné. A ce propos, le DG de l'Ansej, Mourad Zemali, a indiqué que son organisme commence à financer le Soft pour les start-up. La particularité de la start-up dans les TIC est qu'elle est toujours en relation avec les universités, dont elle puise la main-d'œuvre. A ce propos, Mme Derdouri a indiqué que les entreprises possèdent des partenaires, dont des chercheurs, qui les accompagnent. « C'est pourquoi, une généralisation à toutes les universités algériennes s'opérera et un programme national des besoins spécifiques algériens sera mis au point pour orienter les start-up », a-t-elle précisé. Elle a parlé d'« innovation orientée », dans ce sens, comme elle s'est réjouie de voir que certaines anticipent en trouvant des solutions informatiques pour d'autres secteurs tels que la santé et l'éducation. Mme Derdouri a notéque « le Centre d'études et de recherche dans les TIC installé au cyberparc de Sidi Abdellah est connecté à l'ensemble des universités du pays ». Le gouvernement prévoit de financer 10.000 entreprises dans les TIC durant le quinquennat 2014-2019, selon le ministère du Travail. Fella Midjek Soutien aux TIC par l'Ansej 2.385 projets inscrits en ligne 8.434 entreprises 58 activités financées dans les TIC Création de 22.541 emplois 727 projets financés en 2014, Bilan du cyberparc de Sidi Abdellah Depuis la création du cyberparc en 2009, 118 entreprises ont été hébergées au niveau du multilocataire. Actuellement : 36 entreprises sont hébergées à l'hôtel (incubateur) 62 porteurs de projets hébergés 15 start-up en démarrage