Le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, interpelle le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon. Il lui demande d'intervenir pour mettre fin aux activités de prospection pétrolière aux larges du Sahara occidental. « Nous considérons les travaux de forage en cours de la compagnie américaine Kosmos Energy, au large des côtes du Sahara occidental occupé, comme provocation et de menace pour la paix et la stabilité au Sahara occidental et dans toute la région du Maghreb arabe », a écrit Abdelaziz. Pour notre peuple, « cette action est une violation du droit international », a souligné le chef du Front Polisario, appelant le Conseil de sécurité à assumer ses responsabilités envers le peuple du sahraoui. Pour le gouvernement sahraoui, une telle activité est illégale et entrave les progrès vers l'organisation d'un « référendum libre et équitable », comme convenu par les parties au titre du rapport du secrétaire général, en date du 18 juin 1990. « Le droit international est clair : tant que le peuple du territoire n'en veut pas, tout forage est illégal. De même, « le Maroc a procédé à l'exploration sans le consentement du peuple du Sahara occidental », a souligné l'Observatoire des ressources naturelles du Sahara occidental en décembre 2014.