Lieu : la grande salle de conférences baptisée officiellement Nelson-Mandela, décédé le 5 décembre 2014 à Johannesburg à l'âge de 95 ans, sur proposition de l'Algérie faite lors du sommet de l'organisation continentale tenu en janvier 2014 à Addis-Abeba, en Ethiopie. Au menu de ce sommet qui a vu le Zimbabwéen Robert Mugabe prendre la présidence en exercice de l'UA, la lutte contre le terrorisme, l'épidémie d'Ebola qui a fait 9.000 morts en un an, essentiellement au Liberia, en Guinée et en Sierra Leone, et l'agenda-2063, un ambitieux programme pour les cinquante prochaines années qui porte sur l'intégration économique régionale, la démocratie et la bonne gouvernance. Nkosazana Dlamini-Zuma, la présidente de la Commission de l'Union africaine, a appelé, à l'ouverture des travaux, à une réponse collective et décisive à Boko Haram, un groupe terroriste qui s'est emparé de territoires entiers du nord-est du Nigeria et multiplie depuis peu les incursions au Cameroun voisin, à proximité du Tchad et du Niger. « Les abus épouvantables de Boko Haram, sa cruauté indicible, son mépris total des vies humaines, ses destructions de biens totalement gratuites sont sans égal », dit-elle avant de demander au Conseil pour la paix et la sécurité d'autoriser les pays de la région (Cameroun, Niger, Nigeria et Tchad) de porter la force multinationale qu'ils ont voulu créer fin 2014 (700 hommes par pays) à 7.500 hommes. « Les attaques continuelles dans le nord-est du Nigeria et la multiplication des attaques dans le bassin du lac Tchad, le long de la frontière avec le Tchad et le Cameroun, peuvent déstabiliser la région toute entière, avec des conséquences humanitaires et sur la sécurité d'une portée considérable », dit-elle. L'ONU estime que Boko Haram, qui aurait un camp d'entraînement dans le Nord-Mali, menace même le Sahel. Les Nations unies, qui vont être saisies en février, vont-elles financer et apporter une aide logistique à cet objectif ambitieux sur lequel le Nigérian Goodluck Jonathan et le Camerounais Paul Biya ne se sont pas encore prononcés ? Le « phénomène » Boko Haram n'est pas le seul qui inquiète la responsable de l'exécutif de l'UA ou le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, qui lui a succédé à la tribune. Les conflits qui rongent la Somalie, le Mali, la Libye, le Soudan du Sud et la RD du Congo, où l'armée a lancé jeudi une offensive contre des rebelles rwandais enracinés depuis 20 ans dans l'est du pays, aussi. La situation en Libye et les efforts de la communauté internationale, dans le sillage de l'initiative algérienne de dialogue politique pour rétablir paix et sécurité dans ce pays, sera un des grands dossiers de ce sommet qui prendra fin aujourd'hui. Un sommet de l'organisation intergouvernementale est-africaine est programmé pour aujourd'hui. Il tentera de concrétiser un accord entre le président sud-soudanais Salva Kiir et son ancien vice-président Riek Machar, dont l'adversité a plongé depuis décembre 2013 le Soudan du Sud dans une guerre sanglante. Djamel Boukrine Sellal s'entretient avec le vice-président de l'Angola... Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, s'est entretenu, hier, à Addis-Abeba, avec le vice-président de la République d'Angola, Manuel Domingos Vicente. Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a assisté à cet entretien qui s'est déroulé en marge du 24e sommet ordinaire des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine (UA). Le Premier ministre représente le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, au sommet de l'UA. ... son homologue suédois... Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, s'est entretenu, hier, à Addis-Abeba, avec son homologue de Suède, Kjell Stefan Lôfven. Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a assisté à cet entretien qui s'est déroulé en marge du 24e Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine. Le Premier ministre représente le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à ce sommet de l'UA. ... et le président Sassou-Nguesso Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, s'est entretenu, hier, à Addis-Abeba, avec le président de la République du Congo, Denis Sassou-Nguesso. Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a assisté à cet entretien qui s'est déroulé en marge du 24e sommet ordinaire des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine.