« D'ici à 2017 au plus tard, l'Algérie sera excédentaire en produits sidérurgiques », a affirmé, hier, Abdesselam Bouchouareb, ministre de l'Industrie et des Mines, en marge de la clôture de la session d'automne du Conseil de la nation. D'autant que le complexe de sidérurgique de Bellara (Jijel), qui va démarrer le 24 février, prochain produira un volume de 2 millions de tonnes d'acier, dans une première phase, qui doublera dans une deuxième phase, selon le ministre. Il a, à l'occasion, rappelé les avancées réalisées par le secteur, notamment pour « absorber le déficit en ciment et en produits rouges ». Comme, il a mis en exergue les acquis avec la mise en place d'une base industrielle dans les matériaux de construction (Gica et Lafarge) et l'industrie automobile (Renault Algérie). De plus, le gouvernement « est en train de mettre en branle une stratégie dans le secteur minier pour valoriser les ressources non exploitées jusque-là », a-t-il précisé. A titre d'exemple, il a cité l'exploitation du mégagisement de fer à Gara Djebilet (pour un investissement de 15 milliards de dollars). Dans ce sens, « un appel d'offres sera bientôt lancé pour la recherche de technologie pour déphosphorer le minier ». En fait, il reste, selon le ministre, « cinq années pour aller vers une économie productive qui se substituera à la dépendance permanente aux hydrocarbures ». A propos du partenariat public-privé, « le ministère de l'Industrie sera la maison de l'entreprise algérienne », a-t-il réitéré. Une journée sera organisée par le département de l'Industrie et des Mines portant sur les « mesures » prises par le gouvernement pour permettre au secteur privé d'investir. Il s'agit essentiellement de la problématique du foncier. C'est pourquoi, la réalisation de parcs industriels est lancée. D'ailleurs, « des réserves foncières inexploitables ont été identifiées au niveau du secteur public et dans certaines zones industrielles lors du recensement », a-t-il déclaré.