Les contes populaires constituent un créneau porteur pour la troupe « El Ahlam » de la wilaya de Laghouat qui a fait, mardi dernier, son entrée au concours de la 8e édition du festival culturel national de théâtre de marionnettes d'Ain-Temouchent, avec sa pièce « Mama Aicha et Katkout ». Selon son responsable et artiste, Hadid Aïssa, l'exploitation du patrimoine culturel permet de souder davantage la société dans toutes ses composantes, ajoutant que « la société est un ensemble de chaînons qui jouent chacun un rôle précis ». « C'est ce que l'on a visé dans notre spectacle de ce jour à travers l'histoire de Mama Aïcha et le chat Katkout », a-t-il souligné. Accompagné du jeune lycéen Zâatri Mokhtar, Hadid Aïssa a mis en évidence, en 25 minutes, l'utilité de l'entraide sociale à travers Katkout devenu SDF après avoir bu le lait de Hanane, sa petite maîtresse. Pour revenir dans son foyer, il doit ramener du lait et ce n'est pas facile, car il doit composer avec la vache, l'herbe, le plombier et le berger, notamment. A eux deux, ils ont joué pas moins d'une quinzaine de personnages dans un castelet mettant en exergue la nature. Ce spectacle, écrit et réalisé en 2014, par Hadid Aïssa, marque la première participation de la troupe au festival d'Ain-Temouchent. Relevant de la coopérative culturelle Wissal de Laghouat, la troupe Ahlem, de création récente, s'est engagée, selon son responsable, dans un atelier de recherche sur El Khitiya, aux côtés de ses expériences dans le domaine des marionnettes de gants. Cet atelier de formation regroupe 30 jeunes qui suivent une formation spécifique pour développer cet art.