à cette rencontre, il a convié les représentants des partis politiques de la majorité et de l'opposition, les organisations de la société civile, les autorités traditionnelles et coutumières, les associations religieuses, les syndicats des travailleurs et les organismes de droit de l'Homme. Objectif : « Echanger en profondeur et recueillir les suggestions et recommandations des forces vives de la nation sur la synthèse appelée projet d'accord de paix afin de renforcer les capacités de négociations de paix à Alger », a indiqué un communiqué du gouvernement malien. En parallèle, l'Alliance des démocrates patriotes pour la sortie de crise, un regroupement d'organisations et partis politiques, dont la Convention nationale pour une Afrique solidaire, organisera une table ronde sur le projet d'accord de paix. Cette rencontre « était programmée depuis janvier. Nous attendions seulement l'annonce de la reprise des pourparlers », a indiqué Mariam Sako, chargée de la communication à la CNAS-Faso Hèrè. Le dialogue intermalien, lancé officiellement en juillet 2014 à Alger, est passé par quatre rounds, sous la conduite d'une médiation internationale menée par l'Algérie. La quatrième phase du dialogue inclusif avait eu lieu en novembre. Le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU, Moundji Hamdi, a souligné, récemment, que les négociations intermaliennes « ont atteint un stade crucial » et a soutenu qu'« il n'y a pas d'autre choix que la paix ».