Les escrimeuses algériennes engagées dans la coupe du monde féminine du Fleuret (individuel) qui se déroule, depuis le 6 du mois en cours, au chapiteau de l'hôtel Hilton, ont connu une élimination précoce. Sur les huit athlètes engagées, Anissa Khelfaoui a été la seule à pouvoir remporter deux combats dans le tour préliminaire. Mais elle n'a pu passer le cap des 32es de finale, après sa défaite face à la Canadienne Ryan Kelleigh. En revanche, ses coéquipières Khadidja Zerabib, Narimen El Houari, Yasmina Yemmi, Ferial Adjabi, Leïla Ghazi, Amira Rouibet et Feriel Yemmi ont été balayées dès leur premier combat. A souligner que les 32 meilleures athlètes mondiales ont été exemptes du tour préliminaire qui s'est déroulé sous forme d'une phase à 11 groupes. Appelé à évaluer la participation algérienne, le président de la Fédération algérienne Salim Bernaoui a estimé que « les athlètes Algériennes ont eu l'occasion de se frotter à de gros calibres de la discipline », ajoutant que « cela leur a permis d'avoir plus d'expérience et de découvrir le niveau mondial ». S'illustrant aux niveaux régional et continental, l'escrime algérienne a connu un renouvellement d'effectif dans le but de réaliser de meilleurs résultats mondiaux et olympiques à partir de 2020. La dernière journée de ce mondial prévue aujourd'hui sera consacrée aux épreuves par équipes.