Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
7.000 nouvelles places pédagogiques attendues à la prochaine rentrée Visite du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique à tizi ouzou
« Nous devons faire de notre université un lieu où le futur cadre du pays peut s'épanouir avant même qu'il n'entre dans la vie active. L'Etat consacre de gros efforts pour faire de l'Université algérienne un modèle dans le monde. C'est pourquoi, j'insiste sur la qualité de la prise en charge des étudiants, tant sur le plan pédagogique, par un enseignement de qualité, que social, dans des cités harmonieuses. » Ce sont là les propos de Mohamed Mebarki, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, tenus en marge de sa visite de travail et d'inspection dans la wilaya de Tizi Ouzou. Une visite effectuée en prélude de la prochaine rentrée universitaire. Le ministre s'était justement enquis des travaux de réalisation des infrastructures en chantier, à réceptionner au cours du mois de septembre prochain. Une rentrée qui s'annonce difficile à Tizi Ouzou, lorsque l'on sait qu'il est attendu près de 10.000 étudiants l'année prochaine. Si bien qu'entre les entrants et les sortants, l'Université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou a besoin de réceptionner un peu plus de 5.000 places pédagogiques et autant en hébergement. Ainsi, au niveau du pôle universitaire de Tamda qui s'étend sur 131 ha, le ministre a eu des assurances de la part des autorités locales quant à la réception pour cette nouvelle rentrée de 7.000 places pédagogiques sur les 13.000 prévues et 5.000 places en hébergement sur les 17.000 programmées. Toutefois, comme a tenu à le préciser le wali, Abdelkader Bouazghi, pour que le programme en cours soit achevé dans sa totalité, « il y a nécessité de réévaluer les enveloppes, surtout qu'entre le coût initial et les problèmes géophysiques qui sont apparus sur le terrain (glissements et éboulements), les travaux reviendront plus chers ». Si bien que les besoins de cette réévaluation sont estimés par le Dlep, Mustapha Banouh, à plus de 400 millions de dinars. Le ministre a mis à profit cette visite pour rencontrer les travailleurs des œuvres universitaires, affiliés à l'UGTA, en grève cyclique, qui lui ont exposé leurs revendications, les étudiants qui lui ont exprimé leurs préoccupations et les enseignants qui ont délégué leurs représentants du Cnes, pour, eux aussi, poser leurs problèmes à leur tutelle.