L'Algérie a proposé, jeudi dernier, à Washington, d'accueillir un atelier sur la dé-radicalisation, comme prolongement aux travaux de la conférence internationale sur l'extrémisme violent, a-t-on appris auprès de la délégation algérienne. « L'Algérie est le seul pays à voir fait une proposition concrète comme suivi des travaux de la conférence internationale sur l'extrémisme violent », a précisé la même source, ajoutant qu'il ne s'agit pas seulement de se réunir lors de cette conférence pour discuter, mais surtout d'établir des actions concrètes à même de constituer un suivi de cette rencontre internationale. L'Algérie, qui a exposé, par la voix du ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, son expérience en matière de lutte contre le terrorisme, a axé son intervention sur la dé-radicalisation partant de son expérience avérée dans ce domaine. L'Algérie a pris part, rappelle-t-on, à la conférence internationale sur l'extrémisme violent qui s'est tenue à Washington les 18 et 19 février en cours.