L'école d'application de défense aérienne du territoire (EADAT) de Berrouaghia (Médéa) a été baptisée, hier, du nom du chahid Ahmed Ferrach, connu sous le pseudonyme d'Elouhi, lors d'une cérémonie présidée par le général-major Habib Chentouf, chef de la 1re Région militaire. Une plaque commémorative en hommage au martyr de la Révolution a été dévoilée lors de cette cérémonie, à laquelle ont pris part des officiers de la 1re Région militaire, des cadres de l'EADAT ainsi que des membres de la famille du martyr. Dans une allocution, le directeur de l'Ecole, le colonel Abdellah Benfriha, a rappelé les grandes qualités humaines et les capacités de chef militaire qu'était Ahmed Ferrach qui reste, selon lui, un « symbole vivant pour tous les officiers de l'Armée nationale populaire et un exemple de bravoure et d'abnégation ». Il a réaffirmé, à l'occasion, l'attachement des forces de l'ANP, à travers ses différentes unités et structures, au message des martyrs et leur détermination à poursuivre l'œuvre des hommes qui se sont sacrifiés pour la libération du pays du joug colonial. La chahid Ahmed Ferrach est issu d'une famille modeste. Né à Ouled Hellal, région montagneuse du sud-ouest de Médéa, en 1936, Elouhi avait rejoint les rangs de l'Armée de libération nationale en 1956 et opérait au sein d'une katiba locale, avant d'intégrer la katiba Zoubiria, fer de lance des troupes de l'ALN dans la Wilaya IV historique. Elouhi est désigné, dès 1957, chef de groupe, puis chef de section, commandant de katiba, et chef de la zone II de la Wilaya IV historique en 1961. Après plusieurs succès militaires contre l'occupant français, Ahmed Ferrach tomba au champ d'honneur le 1er janvier 1962 avec 21 autres de ses compagnons lors d'un accrochage avec l'ennemi dans les maquis de la Wilaya IV.