Le directeur général d'Ooredoo refuse toute polémique concernant les conditions d'octroi de la publicité aux médias nationaux. « Il n'y a pas lieu de polémiquer », a-t-il affirmé, hier, lors d'une conférence de presse tenue à Alger. En attendant, l'opérateur a marqué un temps d'arrêt en matière de marketing. « On va redémarrer. On va travailler avec les médias sur la base du respect des lois. Il n'y aura ni chantage ni intimidation », a tenu à préciser Joseph Ged. Catégorique, il a fait savoir qu'Ooredoo respecte et continuera à respecter les lignes éditoriales des journaux et qu'il n'y a et n'y aura aucune interférence dans le travail des médias. En contrepartie, il a affirmé que l'annonceur est libre de ses choix et que la publicité n'est pas obligatoire mais une opération purement commerciale. « La liberté de la presse est indissociable de celle des annonceurs. Nous nous sommes toujours interdits de nous mêler de la ligne éditoriale des journaux. » « Notre credo est la non-diffamation et le respect des lois. Les attaques personnelles sont de la diffamation. Nous ne sommes pas intimidés par des personnes qui écrivent contre nous », a-t-il précisé. Mercredi dernier, Joseph Ged avait déclaré qu'Ooredoo ne s'associerait pas aux médias qui lancent des « attaques contre l'Algérie ou le pays où a commencé l'aventure Ooredoo, le Qatar ». Par ailleurs, Joseph Ged a annoncé qu'Ooredoo a franchi les 4 millions d'abonnés pour la 3G. Selon lui, le marché algérien est promoteur et plein d'opportunités à exploiter. S'agissant de l'entrée en Bourse d'Ooredoo, il a dira : « Nous sommes en train d'évaluer les différentes options »