Le CSC traverse actuellement une période difficile tant au niveau sportif qu'administratif. Enchaînant les mauvais résultats en championnat et éliminé de la Coupe d'Algérie, le club, qui voyait grand cette saison en visant une place sur le podium, occupe la dixième place de classement à trois points du premier relégable. En conséquence, l'administration s'est séparée de son entraîneur, Rachid Belhout, remplacé dans un premier temps par Iaïche. Et c'est finalement le technicien français François Bracci — qui connaît bien la maison — qui est désigné pour un contrat de 16 mois. Aujourd'hui, le groupe est fragilisé et la tension reste palpable. Cette semaine, un incident a d'ailleurs été déclenché par des supporters furieux qui ont perturbé la première séance d'entraînement de Bracci. Ils réclamaient entre autres le départ du président Omar Bentobal. Une attitude qui a profondément affecté le président en question, puisque ce dernier n'a pas hésité dans la foulée à annoncer sa démission. En effet, au cours d'une conférence de presse tenue il y a deux jours, Bentobal n'est pas allé par quatre chemins pour condamner ces comportements antisportifs de pseudo-supporters et confirmer sa démission qui sera officialisée après la réunion avec les dirigeants de l'actionnaire majoritaire, Tassili. « Je ne pars pas pour fuir mes responsabilités, mais je ne peux plus travailler dans une atmosphère pareille. Des énergumènes veulent nuire au club, et ce, depuis que je suis à sa tête. J'ai hérité d'une situation compliquée et ma mission était suicidaire. Nous avons tout essayé pour mettre en place un groupe capable de jouer les premiers rôles, et nous continuons à le faire. Personne n'a aidé le club, mais malgré cela nous n'avons rien à cacher sur notre bilan financier. Ma décision est irrévocable, je présenterai ma démission au conseil d'administration », a-t-il déclaré. Cette annonce de Bentobal intervient à la veille du match de ce samedi face au leader, le MOB, au stade Hamlaoui.