Une commission de suivi, chargée de la restructuration de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), a été installée pour plancher sur la situation qui prévaut au sein de cette organisation. C'est ce qu'a annoncé Hadj Tahar Boulanouar, porte-parole de l'UGCAA, à l'occasion d'une rencontre tenue hier. Selon lui, l'Union connaît, depuis huit ans, une division, et ce, malgré les efforts consentis pour améliorer la situation, particulièrement celle des commerçants et des adhérents. « La division de l'UGCAA empêche son organisation, d'autant que des adhérents ont préféré se retirer », a souligné le conférencier. Selon lui, les représentants de cette organisation doivent être choisis sur la base d'un vote ou d'un arrêté officiel des hautes autorités. « Sur quelle base Salah Souilah a été désigné au poste de secrétaire général de l'UGCAA, sachant qu'il est poursuivi en justice ? », s'interroge Boulanouar. Aussi, dira-t-il, « où va l'argent versé à Salah Souilah au nom de l'UGCAA ? Selon lui, les représentants des commerçants doivent exercer dans un cadre légal et avec un agrément. Par ailleurs, la commission de suivi doit prendre en charge le dossier en question, indique son président Rabah Mechri. Le but est de mettre fin à certains dépassements tels que la régularisation de la situation de certains cadres de l'Union, la remise sur pied des mécanismes de l'Union, conformément au règlement intérieur. Mechri a rappelé que le dernier congrès de l'UGCAA organisé par Salah Souilah est « illégal ». Qui a autorisé Salah Souilah à organiser ce congrès ? s'est-il interrogé. « Les congressistes participants ne sont pas des adhérents de l'UGCAA », a-t-il fait savoir. Et de poursuivre : « Nous demandons aux hautes autorités l'organisation d'un congrès unificateur qui englobe tous les cadres des deux parties. »