Une vingtaine d'hommes d'affaires américains s'est déplacée à Alger pour nouer des partenariats win-win avec des opérateurs algériens dans le domaine de la sûreté et la sécurité, a annoncé, samedi dernier, le vice-président du Forum des chefs d'entreprise (FCE), Brahim Benabdeslam. Ils proposent les « meilleures solutions technologiques dans ces domaines », a indiqué le secrétaire d'Etat adjoint au Commerce, Marcus D. Jadotte, qui recommande « vivement » ces compagnies de son pays. Il a exhorté les opérateurs algériens à « communiquer avec ces sociétés afin d'identifier les besoins de l'Algérie ». Selon Benabdeslam, « la volonté politique est là ». « Au FCE, nous croyons fermement en le savoir-faire et en l'expertise des sociétés américaines dans ce domaine qui seront utiles à l'Algérie », dira-t-il. Le membre du FCE, qui s'exprimait au nom de son président, a laissé le soin aux hommes d'affaires de « déterminer entre eux quel type de relations ils veulent avoir ». Jadotte a précisé que son département a dans son portefeuille les relations avec les associations professionnelles aux Etats-Unis. Il notera aussi que « toutes les décisions prises au niveau du Congrès reposent sur les propositions des associations ». Il a rappelé à l'occasion, la rencontre du président du FCE, Ali Haddad, avec l'ambassadrice des Etats-Unis, Joan A. Polaschik, lors de laquelle des pistes prioritaires de partenariat ont été identifiées entre les deux parties. Il s'agit d'abord du secteur de l'agriculture pour « assurer la sécurité alimentaire du pays », a indiqué Benabdeslam qui relève que « la question est déterminante et fondamentale pour l'avenir de notre pays, d'autant que certains Etats présentent les mêmes spécificités que l'Algérie ». L'autre secteur étroitement lié au précédent et « prioritaire pour le FCE » est l'agro-industrie suivie de la santé et de la pharmaceutique et enfin le numérique, a-t-il rappelé. Dans ce dernier domaine, « l'Algérie accuse un retard, mais avec une coopération dense avec les Américains, il pourra être rattrapé », a signalé Benabdeslam qui souligne que « le FCE est disponible et disposé à aider les compagnies américaines à s'installer en Algérie ».