à l'occasion de la commémoration du 2e anniversaire de la disparition du président Hugo Chavez, la Cinématheque d'Alger a projeté dans la soirée du mardi, un film documentaire du célèbre réalisateur américain, Olivier Stone, intitulé « Mon ami Hugo ». Ce film de 52 minutes retrace la vie et le parcours du président Chavez depuis son enfance jusqu'à sa mort à l'âge de 58 des suites d'un cancer, le 5 mars 2013, et dont la manière de gouverner son pays continue toujours de susciter l'admiration de bon nombre de politiques. Le réalisateur, ami du président défunt, n'a rien laissé au hasard en revenant sur les moments émouvants de la carrière et les dates phares du parcours du père de la « révolution bolivarienne ». Et pour garantir le maximum de fidélité à son œuvre, il a donné la parole aux anciens proches collaborateurs du leader vénézuélien. Mais avant, c'est l'ambassadeur du Venezuela en Algérie, José de Jesus Sojo Peyes, qui a ouvert le bal. Il a souligné que la vie de Chavez a été courte mais très intense. « Un homme de son temps qui est le reflet du vœu collectif », a-t-il dit, rappelant que Chavez reste l'artisan de la grande transformation sociale, politique et économique qu'a connue le pays. Ses anciens collaborateurs ont témoigné que le gouvernement du défunt président a toujours été dans les actes. Les qualificatifs ne manquent pas : homme jaloux de son pays, ami des pauvres et planificateur d'une politique sociale inédite dans un pays alors trop proche des Etats-Unis pour être juste. D'anciens et d'actuels chefs d'Etat ont témoigné que l'homme était un personnage mythique qui restera à jamais gravé dans la mémoire collective non seulement des Vénézuéliens mais aussi des peuples sud- américains. L'ancien président du Brésil, Luiz Inacio Lula da Silva, va même jusqu'à dire que le Venezuela n'a pas eu de président avant Chavez. Nicolas Maduro, qui n'est autre que l'actuel président du Venezuela, a souligné que Chavez est tout simplement une source d'inspiration « pour nous et pour tous les peuples ». Autre témoignage, celui du président de la République plurinationale de Bolivie, Evo Morales : « Chavez disait toujours que sa vie et sa chance reposent sur les pauvres ». Celui dont le slogan de la campagne électorale pour la présidentielle proclamait « fléau de l'oligarchie et héros des pauvres », disait toujours que le peuple doit toujours rester informé et mobilisé. Chavez, c'est aussi l'homme qui a mis la femme au-devant, et ce, dans tous les domaines, disait de lui une ancienne militaire.