Fort du succès de la première édition du Salon national de la formation continue, l'Agence culture et communication a reconduit cette année la manifestation en l'organisant à Riad El Feth, à Alger. Sous la thématique « les enjeux et les défis de la formation continue pour l'entreprise », cette édition, qui s'est ouverte hier, a drainé une foule nombreuse. Les jeunes, notamment, sont venus à la quête d'une formation ou tout simplement pour connaître le nombre d'écoles et d'institutions spécialisées dans la mise à niveau. « Tous les employés ont besoin à un moment ou un autre durant leur vie professionnelle d'une mise à niveau. Les nouvelles technologies avancent à grand pas, le véhicule des années 70 n'est pas le même que celui des années 2000, donc il faut s'amarrer le plus vite possible aux nouvelles donnes de la formation continue », souligne Ali Belkhiri, commissaire du salon. Pour la directrice générale de l'Institut national de développement et de promotion de la formation continue (Indefoc), Mme Ouzna Boukhmis, il s'agit de maintenir l'employabilité du travailleur par la formation continue. « Il est impératif, a-t-elle ajouté, de favoriser la performance et la productivité de l'entreprise car la technologie avance à grands pas et le développement de l'innovation prend une autre forme. » Seul l'Office national d'assainissement (ONA) s'est distingué par l'ouverture d'un centre de formation aux métiers de l'assainissement créé en 2005. Sa vocation est d'assurer une formation au métier, en salle de cours et /ou sur site, couvrant tous les domaines de l'assainissement et destinée à l'ensemble des personnels. Les 42 exposants entre écoles publiques et privées et institutions proposent des offres de formation dans différents domaines. Ce salon cible trois catégories de personnes ; en premier lieu celles qui veulent compléter une formation. Pour cela, Belkhiri prend l'exemple d'un biologiste qui veut savoir comment fonctionne un ordinateur pour gérer son entreprise. Ce salon, s'adresse également aux utilisateurs potentiels de ces formations que sont des entreprises et les administrations à travers des offres de formation spécialisée. Troisième catégorie ciblée : les étudiants et les cadres qui veulent se recycler, créer leur entreprise ou se former dans un autre domaine. Sur ce dernier axe, Belkhiri signale que les écoles de management sont inexistantes d'où l'insuffisance de managers (gestionnaires). « Donc la formation continue est une nécessité stratégique pour développer les ressources humaines », note-t-il. Au cours d'une conférence débat, des problèmes ont été soulevés concernant la formation. Ainsi les écoles de formation se sont plaintes d'être soumises à des taxes.