Le championnat d'Afrique de Taekwondo a pris fin le 26 novembre. Pour sa 10e édition, il a été marqué par une domination strictement nord-africaine. La première marche du podium a été attribuée au pays organisateur, la Libye en l'occurrence. La deuxième place a été arrachée par le Maroc, suivi par la Tunisie et l'Egypte. Quant aux athlètes algériens, ils ont décroché la cinquième place. Ils ont raflé trois médailles pour la catégorie senior. Yamin Mokdad (54 kg), Lynda Azzedine (+73kg) et Hind Mokhtari (-49 kg) ont décroché respectivement une médaille d'or, une en argent et une en bronze. Pour ce qui est des juniors, sur les sept athlètes engagés par la FAT, six sont montés sur le podium (2 médailles d'argent et quatre en bronze). Alors, que l'objectif de la fédération était de les accoutumer aux compétitions continentales, ces jeunes ont réalisé des résultats «très encourageants». C'est du moins ce qu'a assuré le président de la FAT, Mohamed Daimallah. Pour lui, la prestation des Algériens est considérée comme satisfaisante. «Nous avons dépassé nos objectifs», dira-t-il. «Nous avons un champion d'Afrique, c'est énorme pour nous, vu les moyens dont nous disposons», avant de poursuivre « je suis sûr qu'avec plus de moyens nous aurions réalisé des résultats encore meilleurs», confia-t-il. Il a, en outre, estimé que ces résultats contribuaient à faire connaître un peu mieux le Taekwondo en Algérie. Selon lui, cela est un bon motivateur pour les athlètes. Mais la FAT ne se fait pas d'illusion. A présent que ces championnats sont terminés, il est impératif de doubler les efforts pour continuer sur cette lancée. «près ces championnats nous avons gravi un échelon. Les choses deviennent plus sérieuses. C'est pour cela que nous devons travailler plus dur pour aller de l'avant», a-t-il conclu.